Nous revivons le temps où le peuple élu et avec lui toute l’humanité, attendait, consciemment ou inconsciemment la venue du Messie. Il nous est bon de revivre cette attente qui est une aspiration vers le monde meilleur réconcilié avec Dieu, un monde épanoui en Lui son Père et créateur.

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Les prophètes ont décrit ce temps comme un temps de paix et de justice : « Le loup habitera avec l’agneau, le léopard se couchera près du chevreau, le veau et le lionceau seront nourris ensemble, un petit garçon les conduira. La vache et l’ourse auront même pâture, leurs petits auront même gîte… Il n’y aura plus de mal ni de corruption sur toute ma montagne sainte ; car la connaissance du Seigneur remplira le pays comme les eaux recouvrent le fond de la mer. » (Is 11, 6-9) « Martelant leurs épées, ils en feront des socs, de leurs lances ils feront des serpes. On ne brandira plus l’épée nation contre nation, on n’apprendra plus à se battre. » (Is 2, 4)

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Nous avons la chance d’appartenir au Messie et au monde nouveau qu’il a inauguré. Mais il nous est bon de vouloir encore lui appartenir davantage. Personnellement et collectivement. C’est pourquoi nous préparons chaque année la fête de la naissance du Christ Jésus notre sauveur avec les prophètes qui l’ont annoncé, avec Marie qui l’attendait avec joie.

 

En ce temps de désir, d’aspiration et de joie, l’Esprit-Saint nous épanouira dans la vie d’enfants de Dieu par sa sagesse et son discernement, sa force et ses conseils, par la connaissance et la crainte du Seigneur.